Camping : quelles sont les habitations autorisées sur un terrain non constructible ?

Dès que l'on entend parler de terrain non constructible, le public ne s’attend à rien de plus qu’à un terrain sans bâtiment, ni habitation. Certes, on fait fausse route. Un terrain non constructible peut être sujet d’habitation, réglementée par la loi sur l’urbanisme et sous réserve de quelques conditions. De même, il est possible de profiter pleinement de cette parcelle de terre. Mais qu’est-ce qu’on entend particulièrement par « terrain non constructible » ? S'il est tout de même habitable, quel logement peut y être installé ?

Le terrain non constructible : qu’est-ce que c’est ?

Du sens littéral, un terrain non constructible n’est autre qu’une surface sur laquelle aucune construction ou aménagement ne peut être entreprise. A cet effet, il est interdit d’établir une quelconque construction dont la loi détermine les articles relatifs à cette situation. Pour quelle raison, déclare t-on qu’un terrain est non constructible ? En général, trois raisons majeures caractérisent une surface comme telle. En premier ressort, ceci est dû à l’absence d’équipement nécessaire à une habitation comme l’approvisionnement en eau potable, l’installation électrique etc… En second lieu, on ne peut construire sur un tel terrain à cause des différents dangers auxquels on peut être exposé, en s’installant sur cet endroit. Enfin, la raison la plus fréquente de cette interdiction est le besoin de préserver l’espace naturel. Il peut s’agir d’une zone agricole, d’une réserve naturelle, d’une zone forestière, d’un parc…

Les installations à caractère temporaire

Néanmoins, un terrain non constructible n’est pas forcément condamné à être déserté. Des installations temporaires peuvent y être implantées. Le terme « non constructible » s’applique aux habitations en dur, aux bâtiments dont la construction est définitive. Ainsi, les tentes, les camping-cars, les cabanes en bois, les bungalows qui peuvent être retirés à tout moment sont autorisés à être installés sur ces lieux. Il s’agit ainsi d’un endroit de passage tel que pour les vacances. Dans tous les cas, si l’installation dure plus de trois mois, il est nécessaire de demander une autorisation auprès du maire de la ville. Ceci est fixé par l’article R443-2 du code de l’urbanisme.

Le cas du parc résidentiel de loisirs et les habitations possibles

Un parc résidentiel de loisirs fait partie des terrains non constructibles mais dont l’installation non permanente est possible. Ainsi, ce type de parc permet la mise en place d'une maison de loisir, une tente, un chalet, une maison mobile, une caravane… Certes, cette construction exige un minimum de 200m2 dont 20% du terrain doit être laissé pour un usage de tous. Mais cette implantation nécessite l’autorisation du maire et le paiement des impôts comme ceux relatifs aux constructions définitives.

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